Luna
Oui, tout irait bien. Tout irait bien.
Je me répétais ces mots en boucle, et pourtant je n’arrivais pas à m’en convaincre. C’est avec ses doutes que je sombrais dans un sommeil profond, un sommeil noir.
Des images hantaient mes rêves un bal somptueux et une silhouette noire épiant derrière les fenêtres, observant chacun de mes gestes…
C’est en sueur et terrorisée que je me réveillai, un cri étouffé au fond de ma gorge, il nous avait retrouvé et voulait mettre sa menace a exécution… cela avait semblé si réel .
Je me levai, sentant que me rendormir serait impossible ou plutôt trop apeuré de retomber dans ce genre de cauchemard. Je regardai mon réveil fourrure et constatai qu’il n’étais que 5h30 du matin. J’étais censé me réveiller dans 1h00 que faire ?
Je mettais en route mon ordinateur et allai me chercher un verre de lait chaud, en remontant je lançais quelques téléchargements, des films que je voulais voir, entre autre le temps d’un automne et d’autres films larmoyants.
Vint ensuite le moment de me préparer j’enfilais un jean un pull et mon manteau. Le temps de descendre les escaliers de l’immeuble et il était là, appuyé nonchalamment contre un pilier ses cheveux dans un effet coiffés décoiffés.
il déposa un baiser à la commissure de mes lèvres et me lança un de ses plus beaux sourires qui contaminait ses yeux.
- Alors ma belle bien dormi ? tu t’es remise des émotions de la dernière fois ?
-C’est plutôt à toi qu’il faudrait poser la question ! Et si tu veux tout savoir, non j’ai pas bien dormi !
-Haaa on est dans la mouise alors ?
-Pourquoi tu dis cela ?
-Parce qu’en général quand petit bébé n’a pas dormi, petit bébé est bougon et en plus c’est pareil quand tu n’as pas mangé.
Je fronçais le nez. Une soudaine envie de l’étrangler me démangeai puis son rire fut communicatif et je finis par trouver cela drôle. Il fallait bien avouer que par certains moments mes réaction avoisinaient plus celles d’une petite fille de 4 ans que celles d’une jeune fille de 17.
Il m’enlaca et nous traversâmes la ville en direction du lycée, il faisait froid et je me sentais en sécurité dans ses bras. j’aimais cette insouciance qui depuis quelques jours m’avait abandonnée mais je ne pouvais m’empêcher de repenser à mon rêve et esperai pour que celui-ci ne soit dut qu’à mon imagination débordante.
La journée se passa sans plus et notre principale sujet de conversation (comme pour la quasi totalité du lycée) s’orienta vers le bal qui avait lieu le soir même et sur ce fameux petit fils prodigue.
Aaron me trouva souvent distraite et mit cela sur le compte du bal et de l’excitation. je m'étais refusée à lui parler de mon rêve et de mes angoisses.
D'un commun accord nous avions établit que ma chambre ferait office de cabine d’essayage pour la soirée et il était convenu qu’il m’y rejoigne a 18h30.